01 juillet - 30 septembre
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L’église de la Conversion de Saint Paul, classée Monument Historique depuis 1920 est fondée en 1556. Sous l’impulsion des moines de l'abbaye de Liessies dont dépend alors le village, elle est construite en briques et pierres dans un style gothique tardif très sobre. Au XVIe siècle une grande campagne de reconstruction d’églises donne naissance au style “gothique hennuyer”, dont la caractéristique est l’usage des matériaux locaux : pierre bleue, brique et bois, afin d’élever des édifices souvent de dimensions modestes, mais très harmonieux.
Dans le cimetière, près de l'entrée de l'église se trouve la tombe de la famille princière de Croÿ-Solre. La dernière inhumation est celle du prince Réginald, ambassadeur de Belgique auprès du Vatican en 1961.
A l’intérieur de l’église, une partie du riche mobilier, comme la chaire de vérité du XVIe siècle, provient de l'abbaye de Liesses.
Clairfayts a la particularité de compter sur son territoire 16 chapelles et 2 églises classées Monuments Historiques qui méritent une visite.
On confond parfois saint Antoine Ermite, qui vécut vers l’an 250 en Egypte, avec son homonyme saint Antoine de Padoue, moine franciscain du XIIIème siècle, qui a la réputation de retrouver les objets perdus.
Comme beaucoup de moines de son époque, Antoine Ermite choisit de vivre retiré dans le désert pour mener une vie de pénitence. Ses disciples se regroupèrent dans un ordre monastique, les Antonins, qui eut beaucoup d’influence au Moyen-Age. Ils administraient des hôpitaux dans les villes. Ils avaient le privilège de laisser leurs troupeaux de porcs divaguer dans les rues, tout le monde y trouvait son compte : les animaux se nourrissaient gratuitement et ils jouaient le rôle d’éboueurs ; pour cette raison Antoine est représenté avec un cochon, il porte aussi sur sa robe un T, dont on ignore la signification.
Cette statue en bois date du XVIIème siècle.
On l’appelle aussi chaire à prêcher. Ce meuble imposant était autrefois utilisé par le prêtre pour prononcer les sermons. Il y avait une chaire dans chaque église. Beaucoup ont été détruites ou déplacées à la suite de la mise en place de la nouvelle liturgie dans les années 1970-1980.
La chaire de Clairfayts date du XVIème siècle. Elle est restée à son emplacement d’origine, elle a perdu son escalier mais conserve l’abat-voix qui la surmonte. Il y avait des statues dans les niches de la cuve, elles ont été volées vers 1975.
On appelle retables les grands décors, en pierre ou en bois, qui sont placés derrière les autels. Il peut y en avoir plusieurs dans une même église. Il sont généralement placés au chevet de l’église, dans le chœur ou dans les bas-côtés.
Celui-ci n’est donc pas à son emplacement d’origine. Il était autrefois dans le chœur. Quand on a réaménagé cette partie de l’édifice au XIXème siècle on l’a démonté et réinstallé, de façon un peu incongrue, à la tribune des chantres.
C’est un très beau meuble en bois, qui date du XVIIème siècle, comme le montrent les colonnes torsadées encadrant le tableau qui sont typiques de cette époque.
Le tableau est peint sur toile et représente la crucifixion de Jésus.
Pour être admis dans l’Église catholique il faut être baptisé. Par ce sacrement le nouveau chrétien est lavé du péché originel commis par Adam et Eve. Le rituel consiste à verser un peu d’eau sur la tête du baptisé. Cette eau est conservée dans un récipient plus ou moins orné, généralement en pierre, appelé fonts baptismaux.
Les fonts de Clairfayts sont en pierre grise du pays et portent sur le pied la date 1521.
Saint Paul est considéré comme un des apôtres, bien qu’il ne soit pas mentionné dans les Évangiles. Il n’a rejoint les disciples de Jésus que plus tard, après s’être converti, mais il joua un rôle tellement important dans les débuts de l’Église qu’il fut très tôt considéré comme un des Pères fondateurs du christianisme, avec saint Pierre qui est très souvent représenté à ses côtés.
Cette statue du XVIIème siècle est conforme à son iconographie habituelle : barbu et vêtu à l’antique, il porte dans sa main gauche le livre de ses épîtres et dans la main droite il a une épée (aujourd’hui disparue), qui rappelle qu’il mourut martyr décapité à Rome.
Après son arrestation au Jardin des Oliviers, Jésus fut emmené au tribunal romain de Jérusalem, où il fut flagellé et couronné d’épines avant d’être condamné à mourir sur la croix.
Il est ici représenté après la flagellation, attendant son supplice.
On conserve de très nombreuses statues de ce type en Belgique et dans le nord de la France, elles datent presque toutes du XVIIème siècle mais ont l’air plus anciennes ; cela est dû au fait qu’il y avait à l’abbaye de Gembloux, entre Bruxelles et Namur, une statue de Christ de pitié de la fin du Moyen-Age qui, en 1653, s’est mise à faire des miracles. On en a réalisé d’innombrables copies dont celle-ci.