01 juin - 30 septembre
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sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
Période de vacances scolaires :
vendredi - samedi - dimanche 9.00 à 17.00
Camiers-Sainte-Cécile se situe au coeur de la réserve naturelle de la baie de Canche, au bord des immenses plages de la côte d’Opale, et bénéficie d’un patrimoine naturel exceptionnel.
L’église Notre-Dame-de-la mer succède à deux églises plus anciennes. L’actuelle est inaugurée en 1914. Le porche s’ouvre au pied du clocher grâce à une ouverture en plein cintre surmontée d’un tympan ogival au décor en trompel’oeil : le Christ entouré des symboles des quatre évangélistes semble être réalisé en mosaïque alors qu’il est peint. A l’intérieur, la nef de cinq travées est rythmée par deux chapelles formant transept et s’achève par un choeur à trois pans, prolongé par une chapelle axiale.
Pendant la Première Guerre mondiale, un hôpital anglais est installé à Camiers et les soldats qui fréquentent assidument Notre-Dame-de-la-Mer offrent deux vitraux : saint Georges et saint Patrice. Entre les deux guerres, les vétérans du Machine Gun Corps en offriront un troisième (sainte Geneviève) en mémoire de ceux de leurs compagnons tombés entre 1914 et 1918.
L’ensemble des vitraux est dominé par plusieurs représentations dédiées à Marie, dont l’Annonciation et l’Assomption offertes par des familles de Camiers. D’autres baies avaient été offertes par l’armée britannique durant la Grande Guerre, mais celles-ci ont été détruites en 1944. Le style uniforme des verrières actuelles apporte une certaine unité à l’ensemble.
Accroché au mur du transept sud, il est surprenant de réalisme par sa barbe et sa chevelure. La disposition des épines de la couronne laisse penser que celle-ci se transforme en couronne royale. Le Christ a la bouche entr’ouverte, il semble nous appeler…
Restaurées dernièrement par la Ville, elles symbolisent la foi et la vie des hommes et des femmes de ces lieux. Le sujet est en relation étroite avec l’activité de la pêche, comme le montre la bannière dédiée à saint Pierre, patron des marins pêcheurs. Une autre est dédiée à Notre-Dame de la Mer représentée debout dans une barque de pêche.
Ces bannières du début du XXe siècle ne sont sorties qu’à l’occasion d’événements religieux ou lors des visites de l’édifice.
Le maître-autel installé au fond de l’abside en 1919, est de même facture que les autels latéraux posés en 1925. Sur le maître-autel, la porte du tabernacle est un véritable chef-d'œuvre en bronze orné de cabochons de verre bleuté. Les redents du retable conduisent le regard vers le tabernacle et la représentation de la Vierge qui domine l’espace. La table de marbre blanc est posée sur des colonnettes en pierre grise soulignées de cordons dorés, architecture qui se retrouve également sur les autels latéraux.
Elément principal dans la décoration de l’édifice, la mosaïque est notamment utilisée dans le mobilier (maître-autel, ambon et autels latéraux) et sur la façade principale au-dessus du porche d’entrée. L’utilisation de la couleur bleue pour les dessins des autels latéraux fait référence à Marie, mais également à l’eau, symbolisant ainsi les liens entre la Vierge, les marins et l’eau. Chaque dessin est différent, mais l’ensemble est continu et représente un bateau naviguant sur l’eau pour l’un, et deux paons buvant à la source de Vie pour l’autre. À l’extérieur, la mosaïque représente le Christ enseignant entouré par le Tétramorphe (représentation symbolique des 4 évangélistes : l’ange pour saint Matthieu, le taureau pour saint Luc, l’aigle pour saint Jean et le lion pour saint Marc).
Milfort est un saint peu connu. Originaire d’Ecosse, il arrive en France au XIIe siècle pour fuir les persécutions et se réfugie à la Bouvaque près d’Abbeville où il meurt décapité. Toutefois, les textes relatifs à son existence se contredisent entre eux. Cette statue en bois polychrome, provenant probablement de l’ancienne église, représente le saint debout, les mains jointes, en robe de bure à liserés dorés. Parmi les autres statues qui ornent l’édifice, on retrouve également saint Benoît- Joseph Labre, saint Eloi ou Notre-Dame de Boulogne.