01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
L'église de Berck-Ville, Saint-Jean Baptiste, est ouverte (avenue du Dr Quettier) et vous accueille tous les jours de 9h à 17h. Des visites guidées sont également possibles, renseignements au 07 60 40 42 25.
Dimanche : 11.00
Le développement balnéaire et hospitalier nécessite la construction d’une chapelle à Berck-Plage. Bâtie par Clovis Normand, architecte de nombreuses églises au XIXe, Notre-Dame-des Sables est ouverte au culte en 1886. Par la suite, elle devient église paroissiale et sera même, après la Première Guerre mondiale, agrandie derrière le chœur par cinq travées supplémentaires. L’édifice qui se compose de trois vaisseaux offre un élément architectural unique dans le nord de la France : sa charpente en pitchpin qui rappelle les premiers chalets en bois de la station ; l’extérieur, aujourd’hui revêtu d’un enduit peint, mais à l’origine en rouge barre, pouvait rappeler les rayures du maillot de bain traditionnel. Lieu de culte privilégié des malades et des baigneurs, ceux-ci sont accueillis par un immense tableau représentant, sur une dune, une vierge auréolé du soleil couchant. D’autres tableaux (Primauté de saint Pierre et Vision de saint Dominique), des fresques et le Christ d’un ancien calvaire de la marine méritent un coup d’œil.
Cette série d'oeuvre a été réalisée par les artistes René et Luc-Olivier Lesieur (père et fils) à la demande de l'abbé Asset. René Lesieur fut Grand Prix de l'école de Roubaix. Ces fresques représentant à gauche des moments de la vie de Marie et à droite les sept sacrements (baptême, confirmation, eucharistie, mariage,…).
Chacun de ces tableaux représente un moment de la vie : le commencement par le baptême et le grand passage vers l'éternité.
En 1841, un violent orage cause le décès d'une cinquantaine de marins de la paroisse de Cayeux; ceux de Berck, épargnés, décident d'ériger un calvaire sur le chemin qui menait à la Baie d'Autre. En 1885, après avoir été déplacé rue du docteur Calvé, il est démonté car en très mauvais état et offert au peintre Tattegrain. À sa mort en 1918, ses héritiers le rendent à la paroisse qui décide de le restaurer.
Réalisé par Henri Junker (1882-1953) pour remercier la providence d’avoir guéri son fils soigné par le docteur Fouchet à l’hôpital Rotschild. Il fut exécuté sur place à l’aide d’un échafaudage.
De part et d’autre de ce tableau se trouvent deux toiles représentants « La primauté de saint Pierre » et « La vision de saint Dominique », réalisées par René et Luc-Olivier Lesieur.