03 juin - 02 juillet
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sam 15.00 - 18.00
dim 15.00 - 18.00
08 juillet - 31 août
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02 septembre - 24 septembre
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16 septembre - 17 septembre
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sam 8.30 - 20.00
dim 8.30 - 20.00
Le reste de l'année l'église peut être ouverte sur demande en mairie.
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Une première église est détruite en 1493. La construction de l’église actuelle commence au XVIe siècle dans le style gothique flamboyant. Malgré de nombreux saccages dus aux guerres de religions et à celle de Trente ans, malgré aussi plusieurs reconstructions l’église reste un chef d’œuvre.
L’imposante tour quadrangulaire coiffée d’une charpente octogonale arrondie en dôme et surmontée d’une flèche invite les visiteurs à gravir les marches pour découvrir un intérieur impressionnant.
La nef, hormis la présence de quelques mobiliers remarquables comme l’orgue, les confessionnaux ou encore les petits angelots, elle semble dépouillée et contraste avec le riche décor architectural des voûtes de la nef et des chapelles latérales.
L’église est classée aux Monuments Historiques depuis 1910.
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Il est construit entre 1737 et 1745 par Adrien CARPENTIER (1698-1768). De l’œuvre, de ce célèbre facteur d’orgues arrageois, cet instrument est l’unique témoin ayant conservé une grande partie de sa tuyauterie. Restauré à la fin du XXe siècle selon sa composition, son diapason et son harmonie d’origine, il est la pièce maîtresse d’un festival annuel et est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1980.
Découvrez plus d’informations sur l’orgue grâce au dépliant réalisé par l’association CMA (Centre de Musique Ancienne d’Auxi-le-Château).
Ce tableau de César DUCORNET (1806-1856) est un prêt de l’État à la commune d’Auxi. On y voit les bergers étendus au premier plan s’éveiller et se tourner vers le ciel où apparaît l’armée des anges désignant l’étoile qui doit les guider vers Bethléem. On remarque la gradation des lumières, de l’obscurité de la terre à la clarté du ciel, le plissé des vêtements et le jeu expressif des mains.
Le peintre César DUCORNET est né à Lille sans mains, handicap qui l’obligea à peindre avec les pieds. Après avoir suivi les cours de l’École des Beaux-Arts de Paris, il se spécialisa dans la peinture d’histoire et le portrait.
Les voûtes de la nef et des chapelles latérales sont, par leur richesse et la variété de leur décor, l’un des exemples les plus représentatifs des églises flamboyantes picardo-artésiennes. Elles sont les témoins des libéralités des seigneurs affirmant leur foi et leur pouvoir par la représentation de leur blason dans le sanctuaire.
La voûte du chœur propose un jeu de liernes et de tiercerons dessinant deux étoiles à 8 branches et une autre à 24 branches dans l’abside. Chaque étoile rayonne à partir de la clef de voûte centrale. Chaque nervure est soulignée par une torsade qui forme parfois un nœud et se termine par des glands ou des franges. D’importantes clefs de voûte viennent souligner ces nervures par des motifs végétaux et par des représentations symboliques : la vie et la mort, l’Agneau Pascal. D’autres clefs de voûtes sont sculptées aux armes de la famille d’Auxi.
Les voûtes des chapelles latérales présentent un décor moins riche mais un programme iconographique complet et cohérent. Dans la chapelle nord, les écussons sont inachevés ; la chapelle sud est consacrée à la Vierge et à l’enfance du Christ.
Elles datent du XVIe et XVIIe siècles. Elles ornent le mur de la chapelle sud. Une de ces fresques représente l’Annonciation, une autre l’abbé Perrotin qui fut doyen de Labroye en 1633. Une troisième, représentant la gloire de Jésus, a été peinte à la demande du gouverneur d’Auxi, GUISLAIN DU BUS. Ce dernier est représenté à gauche, agenouillé sur un prie-Dieu et portant une armure. De l’autre côté, vêtue de noir, son épouse, Marie LESCUYER, est en prière.
Sculptée en bas-relief dans la pierre bleue, elle date de la première moitié du XVIIe siècle. Il s’agit de la dalle funéraire des époux GUISLAIN DU BUS et Marie LESCUYER qui sont représentés debout et de face, mains jointes, têtes reposant sur un coussin brodé à glands. Au-dessus de leurs têtes sont gravés leurs armoiries, entourées de différents blasons. Une épitaphe, illisible, est inscrite en-dessous du couple.
Autrefois cette dalle était dans le chœur de l’église.
Ceux du chœur représentent le Christ et ses douze apôtres. Ces vitraux ont été financés par des familles dont le nom est inscrit aux pieds des apôtres. Ils ont été réalisés en 1872 par Nicolas LORIN, peintre-verrier de Chartres, et par son cartonnier Charles CRAUK.
Celui de la chapelle sud représente le couronnement de la Vierge et celui de la chapelle nord, la mort de Joseph. Ils datent de 1864.
Le vitrail du baptistère présente le baptême du Christ par saint Jean-Baptiste. Il a été réalisé en 1952 par Jean et Pierre GAUDIN, des ateliers Gaudin à Paris.
Présentation de l'orgue dans chacune des trois églises suivie d'un mini-concert