Sur les pas de deux destins célèbres qu’une ville oppose… Une femme, à la force de l’âge, y trouve refuge et s’épanouit tandis qu’un natif s’ennuie et la fuit, à la recherche d’une certaine liberté et de plus de légèreté.
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Un musée dans une église. Toujours sacrée, la visite n’en est que plus solennelle. L’histoire de la vie d’une grande dame défile… Son héritage spirituel, répandu aux quatre coins du monde, est vivace.
Son ombre se détache de la scène pour rejoindre la ville. Des ruelles défilent, de celles que la sainte emprunta des centaines de fois… Rue de l’Ange, Rue de la Croix… Rue du Collègue… Eglise Saint-Loup… Cathédrale Saint-Aubain… Le café du Chapitre… La maison de Sainte-Julie et là, entre la rue du Séminaire et la rue de l’Evêché. Non loin de l’Université de Namur, anciennement nommée « Notre-Dame de la Paix ».
Une ville marquée par les jésuites et le catholicisme… Un lieu hospitalier pour une sainte.
« Une ville bourgeoise ! » nous glissa une ombre élancée, s’enfuyant vers les quais.
Une fois le long de la Sambre, le temps se suspend. Plus personne à l’horizon. La ville devient elle-même un décor. De théâtre ? De Cinéma ? De musée ?
Rue des Brasseurs… Maison du Conte… Rue Fumal … Maison de la poésie… Puis la silhouette réapparaît, s’engouffrant dans un musée. « Mon univers ! » chuchote-t-elle entre deux tableaux. Rops, le monde vu par Félicien Rops…
Au sortir, la ville est toujours endormie… Des pas s’impriment à reculons dans le pavé vers la rue du Président, jusqu’au « Pont du Musée » où là, soudainement, ils disparaissent.
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