01 May - 25 September
Mon 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
Tue 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
Wed 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
Thu 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
Fri 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
Sat 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
Sun 10.30 - 12.30 • 13.30 - 18.30
25 September - 03 November
Mon -
Tue -
Wed -
Thu -
Fri • 14.00 - 17.00
Sat • 14.00 - 17.00
Sun • 14.00 - 17.00
En 1544, René de Chalon, prince d'Orange, favori de Charles Quint et gendre du duc Antoine, décéda à 26 ans, mortellement blessé à la bataille de Saint-Dizier. Afin de conserver son cœur et ses entrailles, coutume attestée chez les princes et les rois depuis leXIIIe siècle, un monument funéraire exceptionnel fut sculpté. Communément appelé Squelette ou Transi, il témoigne de la persistance du thème de la mort, de l'intérêt pour l'anatomie à la Renaissance et surtout du talent sans égal de son auteur, Ligier Richier. Cet artiste originaire de Saint-Mihiel est, sans conteste l'un des plus grands artistes de la Renaissance française. Il œuvra pour les ducs de Bar et de Lorraine avant de se convertir au protestantisme et de s'installer à Genève où il mourut en 1567.Originellement, l'œuvre se trouvait dans la chapelle des ducs de la collégiale Saint-Maxe, près du château. A la Révolution, elle fut déplacée dans l'église Saint-Etienne et survécut ainsi à la destruction totale de Saint-Maxe. A ses pieds sont aujourd'hui conservés les restes des ducs de Bar. Ils sont recouverts d'une large dalle de marbre noir, dernier vestige du tombeau du comte de Bar Henri IV et de sa femme Yolande de Flandre.
Cette œuvre, en bois polychrome du XVIe siècle, est attribuée à Ligier Richier. Elle témoigne de la capacité de l'artiste à traduire les sentiments : remarquez le contraste entre l'attitude douce du Christ dont le corps élancé se situe encore dans la tradition du XVe siècle,celle, résignée, du Bon Larron – à gauche – et l'expression tourmentée du Mauvais Larron – à droite.
Selon la tradition, la Vierge à l'Enfant (datée du XIVe siècle) provenant de l'ancienne Porte-aux-Bois, communément appelée Notre-Dame du Guet, aurait évité à la ville d'être prise par des troupes ennemies au XVe siècle. Plusieurs fois endommagée et restaurée, cette belle statue de pierre, qui depuis le XIXe siècle est abritée dans l'église Saint-Étienne, présente une cambrure et un jeu de plis en tablier typiques du XIVe siècle.
Le bas-côté nord de l'église abrite un tableau représentant la Crucifixion derrière lequel on discerne, non pas une vue de Jérusalem, mais de Bar-le-Duc ! A ce titre, il constitue un précieux témoignage de l'aspect de la ville avant la destruction du château par les troupes de Louis XIV.
Séparée de la nef par une clôture en claire-voie de pierres sculptées à double registre, gothique (partie supérieure) et renaissance (partie inférieure), cette chapelle funéraire abritait les sépultures de la famille des Stainville. Les trois enfeus témoignent encore de cette vocation originelle.
La chapelle abrite également deux belles statues (saint Roch et saint Adrien, en pierre, datées de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle) qui semblent être d'un même artiste, souvent identifié comme Jean Crocq, sculpteur originaire de Flandres et travaillant à Bar-le-Duc.
La présence d'orgues est attestée dans l'église dès le XVIIe siècle. En 1770, Nicolas Dupont réalise un instrument, détruit 23 ans plus tard. L'instrument actuel est l'œuvre de Jean François Vautrin et de Antoine François Brice Didelot en 1828. Il reprend des éléments de celui du XVIIIe siècle et a été en partie modifié à la fin du XIXe siècle (1892).