01 Juli - 31 August
Mo 14.30 - 18.30
Di 14.30 - 18.30
Mi 14.30 - 18.30
Do 14.30 - 18.30
Fr 14.30 - 18.30
Sa 14.30 - 18.30
So 14.30 - 18.30
01 Mai - 30 Juni
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Sa 15.00 - 18.30
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01 September - 30 September
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15. August : 10.30
Eine romanische Perle im Grünen....
Die Liebfrauenkirche in Mont, die an einem Berghang der Argonne im XI.und im XII.Jht gebaut wurde, ist eines der schönsten religiösen Gebäude aus Lothringen. Trotz der nacheinander- folgenden Bauperioden, trotz der Kriege und der Plünderungen ist sie zu uns gekommen und hat dabei eine große Gleichartigkeit und eine nüchterne Form behalten.
Sie birgt Schätze romanischer und gotischer Architektur und Bildhauerkunst : der Chor und die durchbrochene Krypta vom XII. Jht sind bemerkenswert, das Schiff des Endes des XII. Jhts wird völlig restauriert und das im XIII. Jht gemeißelte Portal ist das älteste, das in ganzem Lothringen behalten wird.
Le porche d’entrée octogonal couvert côté sud abrite un portail sculpté qui reproduit l’ordonnance de ceux des grandes cathédrales. Les ébrasements présentent deux groupes de cinq statues à la facture rude mais émouvante. Des éléments païens se mêlent aux grandes figures de l’Ancien et du Nouveau Testament. Le trumeau était orné d’une Vierge en pied aujourd’hui disparue qui constituait le centre symbolique de la leçon sculptée. Les portes en bois du XIVe siècle, conservées d’origine, sont uniques. Le tympan en bas et hauts reliefs a gardé des traces de polychromie. Sa composition en boustrophédon guide la lecture : on découvre la vierge couchée, dissimulée par une énigmatique tenture rouge, l’enfant dans la crèche puis les rois mages, les bergers avec les moutons, la fuite en Égypte et le massacre des innocents surmonté par Hérode trônant.
La crypte ajourée est remarquable. Elle présente deux rangées de colonnes monolithiques ornées de chapiteaux sculptés évasés et surmontées d’arcs en plein cintre surhaussés. La luminosité, l’élévation et le plan tri-compartimenté évoquent plutôt un édifice inférieur et peut être antérieur. Tous les murs portent encore les marques de tâcherons laissées par les tailleurs de pierre du Moyen Âge. L’unique chapiteau historié illustre maladroitement le Moulin Mystique.
Le chœur roman apparaît typique du groupe tréviro-lorrain dans la lignée architecturale de Verdun ou Trèves. Il est rectangulaire à une seule travée, surmonté d’une voûte en berceau et terminé par une abside pentagonale couverte en cul-de-four. Il est flanqué de deux absidioles orientées. Sa sobriété impose une atmosphère de sérénité.
Le vaisseau central est orienté est-ouest sur le modèle rhénan, à trois nefs de quatre travées à fenêtres hautes. La nef centrale est voûtée sur croisée d’ogives et communique avec les bas côtés par des arcades en arcs brisés. Dans la sobriété et la pureté des lignes, on reconnaît l’esprit cistercien qui a dû s’imposer ici sous l’influence des abbayes voisines d’Orval ou Lachalade. Le dépouillement de la nef répondant à la pureté romane du chœur, l’absence de rupture de proportions et l’unité de couleur de la pierre entretiennent l’illusion d’un édifice conçu d’un seul tenant.
Une Sedes Sapientiae du XIIe siècle est posée sur l’autel. Cette merveilleuse Vierge assise à la parenté mosane évidente et à la polychromie si délicate, si rigide et hiératique, mais si touchante et émouvante dans la maladresse de ses volumes, fait l’objet d’un pèlerinage séculaire.
Un fragment de peinture murale (XIIIe ou XIVe siècle) représentant le martyre de saint Quentin est le seul vestige des décors qui couvraient la quasi totalité des murs de l’édifice. Le style est descriptif, la scène est annotée et les couleurs devaient être chatoyantes. Ce précieux témoignage pictural est en attente de restauration.