Sint-Martinus
Dorp 1
9830 Sint-Martens-Latem
Eglise | XVII-XIX | Roman | Culte catholique
Carte
Heures d’ouverture
01 janvier - 31 décembre
lun 9.00 - 17.00
mar 9.00 - 17.00
mer 9.00 - 17.00
jeu 9.00 - 17.00
ven 9.00 - 17.00
sam 9.00 - 17.00
dim 9.00 - 17.00
Offices religieux
Description
Selon une charte épiscopale, il existait déjà une petite église à Lathem-Saint-Martin dès avant 1121. La forme originale romane de l’édifice laisse supposer que cette vieille petite église était construite en pierre de Tournai. Puisque l’église est située sur les rives de la Lys, la pierre calcaire tournaisienne pouvait être facilement acheminée sur place par l’Escaut et la Lys.
En 1771 l’église fut fondamentalement transformée. On l’allongea de moitié, les transepts et l’arc de croisée furent élargis. La tour branlante menaçant de s’effondrer fut démolie et remplacée par la tour actuelle. Une dernière transformation importante a eu lieu au 19e siècle. Elle donna à l’église son aspect actuel : une église-halle néo-gothique à trois nefs d’égale hauteur. La construction ancienne est bien conservée dans le chœur et le transept. Au cimetière se trouvent les tombes du peintre Albijn Van den Abeele (1835-1918) et du sculpteur le baron George Minne (1866-1941)
A l’intérieur on est frappé par les sculptures de bois du maître-autel du 15e siècle. On y voit la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth.
La chaire de vérité et le confessionnal sont des œuvres rococo du 18e siècle du gantois Jacobus Martens. Mais l’art contemporain est également présent dans les vitraux et les tableaux. Parmi d’autres on retrouve Gustav Van de Woestijne avec une toile représentant saint Dominique recevant le rosaire des mains de la Vierge Marie (1900).
Depuis 2005, la "Route européenne Saint-Martin de Tours" est un itinéraire culturel reconnu par le Conseil de l'Europe. Cette église Saint-Martin fait partie de la route qui mène d'Utrecht à Tours en passant par les Flandres.
Photos
Éléments remarquables
Autel
A l'avant de l'autel se situe une merveille de sculpture de bois. Elle représente la Visitation, la rencontre de Marie et sa cousine Elisabeth. (probablement du 15e siècle). Les scènes de la vie de Marie étaient les thèmes préférés de l'époque bourguignonne.
Chaire de vérité et confessionnal
La chaire de vérité (1771) et le confessionnal (1767) sont de belles oeuvres rococo du sculpteur gantois Jacobus Martens. L'effigie de saint Pierre se retrouve dans le médaillon du confessionnal. Les clefs et le coq au sommet ne permettent aucun doute à cet égard.
Vitraux
Les vitraux (1978 et 1993) ont été conçus par Harold Van de Perre et exécutés dans les ateliers Mestdagh à Gand. On découvre successivement :
A. Dans la nef :
- sur le mur latéral droit : l'Annonce faite à Marie, Marie à l'Enfant, le baptême du Christ au Jourdain, la mission de saint Pierre ;
- sur le mur latéral gauche : la Dernière Cène, Piéta, la Pentecôte.
- derrière à droite : Lathem-Saint-Martin (peintre et tableau), la Lys, un moulin, le ciel avec la lune et le soleil ; à gauche : la Jérusalem céleste avec la vision du Livre de l'Apocalypse de Jean (Marie écrasant le serpent, l'Agneau mystique avec le Livre aux sept sceaux ;
B. Dans la chapelle latérale : Marie, saint Joseph et la scène de la Nativité.
Chemin de croix
Le chemin de croix date de 1983. Il est l'oeuvre expressive et émouvante du céramiste Paul De Bruyne.
Statues
Le Christ sculpté au-dessus de l'autel ainsi que le buste en bois dans la nef gauche représentant probablement saint Martin, datent du 17e siècle. La statue de la Vierge Marie, réalisée par Mathias Zens de Gand, date de 1874. Le Sacré Coeur en plâtre du sculpteur George Minne est une étude préparatoire pour la statue monumentale de la basilique de Koekelberg. On remarquera en outre deux statues contemporaines, le Bon Pasteur du sculpteur Frans Guisson et la statue en chêne massif de saint Martin, oeuvre du prêtre-artiste Omer Gilliet de Breskens.
Tableaux
Au-dessus de l'autel latéral gauche se trouve une oeuvre importante de Gustave Van de Woestijne, représentant la Vierge Marie remettant le rosaire à saint Dominique. Ce tableau, peint dans la tradition des Primitifs flamands, a été offert par l'artiste à son église paroissiale en 1900.L'Assomption de la Vierge au-dessus du tabernacle est attribuée à Antoon Van den Heuvel, un peintre du 17e siècle.
Le tableau au-dessus de l'autel latéral droit montre saint Martin coupant son manteau pour le partager avec un pauvre. Le peintre Maurice Scheck offrit cette oeuvre à l'église en 1966.
Dans la chapelle latérale se trouve un dessin au fusain d'Albert Servaes. L'oeuvre de Servaes a des caractéristique expressionnistes et spirituelles dont cet Ecce Homo de 1919 est un exemple frappant.
